Le gravel avec un dossard
Comme certains pourraient le penser, le gravel n'est pas issu de l'imagination des chefs produits des grosses marques ( bien trop occupés à motoriser le vélo musculaire ) mais de l'expérience du PRATIQUANT, qui en faisant le tri des innovations techniques a su assembler SON vélo multi-spécialisé.
Reste que les rois du marketing sont en train de saisir l'ampleur du phénomène, il faut donc des têtes de gondole devant des pelotons de numérotés pour illustrer le fantasme de la performance.
Que les amateurs veuillent se mesurer le kiki c'est normal, mais fixer le cahier des charges d'un produit à sa seule utilisation en compétition chez les professionnels nous à montré ses limites :
- limite de section de pneus et de largeur de cintre en cyclo-cross
- limite de poids à vélo de route
- non différenciation de la taille des roues
- forme du cadre.....
Je demande la possibilité de choisir en connaissance de cause les points fondamentaux de mon vélo afin qu'il colle parfaitement à ma pratique et non à celle des champions devant moi ce jour là... car oui, j'en étais aussi.
A l'occasion de la course Gravel du Roc d'Azur, j'ai remis un dossard, certes un peu pour me caresser le torse, mais aussi pour mesurer le fossé qui sépare un compétiteur d'un épicurien du vélo.
Je vous les sers en vrac :
- l'échauffement
- le nombre de plateaux
- le guidon Gordini
- le baggy
- les roues
- les poils
- les excuses
- le nombre de bières à l'arrivée
Le Gravel est en train de re-normaliser le vélo... ne laissons pas la compétition le normer !
La quête du vélo ultime a commencé...
Parution : 14/10/2017