Le Route66 Titane de Philippe

L'envie vient en pédalant comme on dit ! Philippe est venu nous voir avec l'idée d'un cadre acier équipé en freins à patins pour remplacer son ancien vélo de route pas vraiment à sa taille. Il s'est finalement décidé pour un vélo complet sur la base du cadre en titane Route66 et d'un montage avec freins à disques.

Lors de l'étude de conception dynamique passée dans notre atelier, Brice a affiné parfaitement la position de Philippe à l'aide de notre vélo réglable pour aboutir au dessin final de son cadre sur mesure avec comme équation à résoudre : du confort sans nuire à la performance et au plaisir de rouler.
Le choix des composants a aussi fait l'objet d'un travail d'écoute et de conseils par rapport aux attentes de Philippe. Le groupe est un SRAM Force 2x11 vitesses avec cassette 11-32 et plateaux 34/50. Les roues sont issues d'un montage artisanale par Astérion avec jantes carbones et pneus 700x25. Enfin, la fourche est une Columbus Futura Disk en carbone.

Quelques jours après avoir réceptionner son vélo, Philippe s'empare du clavier pour nous donner ses impressions :

"Samedi, 1^er contact physique… Nouveau vélo, titane et carbone en lieu et place d’acier et alu, SRAM au lieu de Shimano, double plateau et non triple, nouvelles pédales et nouvelles cales… que de changements… Allez, je me lance… Je pars seul, direction la route des plages, pas de trajet programmé, je verrai selon les sensations… Finalement, le circuit aura été Collioure, col de serres, Port-Vendres, retour sur Argelés, Soréde, Montesquieu et retour sur Latour Bas Elne.

J’ai été impressionné de la restitution par la machine de l’effort fourni, le rendement me parait être augmenté. La position est confortable et les mains sur les cocotes sera bien ma position préférée. A plusieurs endroits, j’ai partagé quelques kilomètres avec des cyclos rencontrés au fil du parcours. Autant d’occasions de « se tirer la bourre »… A l’arrivée, aucune douleur posturale, la joie d’une première sortie et l’envie d’y retourner.

Les joies d’avoir 53 ans passés ne m’ont pas empêché de me retrouver en haut du col de serres en un « temps record » pour moi, du moins en un temps qu’il y a bien longtemps que je n’avais pas réalisé pour me hisser en haut de cette bosse. La descente sur Banyuls m’a permis de juger du confort et de la stabilité de ma monture, ce qui me facilite le pilotage.

Vous avez tous fait du bon boulot, j'espère profiter le plus possible de mon bijou."